Jeremie Covillault

Jérémie
Covillault62 minutes de lecture

Jérémie a su très tôt qu’il voulait faire le métier de comédien. Cette certitude, il la doit à Jean-Paul Belmondo qui était son idole et qu’il a eu la chance de rencontrer lors du tournage du Professionnel en 1981. La star lui avoua alors un secret : « être comédien, c’est jouer… » Dans l’esprit du petit garçon, faire un métier qui soit un jeu, est incroyable. Le fait d’assister quelques années plus tard à une représentation de Cyrano de Bergerac entérinera cette vocation qu’il a au plus profond de lui.

C’est très jeune qu’il commencera ce métier, à la télévision, dans un épisode des Enquêtes du commissaire Maigret aux côtés de Jean Richard. Dès lors, il n’arrêtera plus de tourner mais aussi de brûler les planches, le théâtre lui procurant un bonheur sans commune mesure.

C’est totalement fortuit que le doublage croise son chemin d’artiste. On lui fait une proposition, puis s’enchainent des rencontres décisives. Il débute sur des ambiances, jusqu’à un premier rôle, Jason Momoa dans Conan en 2011. Jérémie Covillault a une voix qui est marquée, reconnaissable et il se fait très vite une place dans le métier, grâce à un talent éclatant.

Aujourd’hui, le comédien prête sa voix à des acteurs exigeants, des interprètes de premier plan qui prennent des risques sur des rôles difficiles, que ce soit Tom Hardy, Javier Barden ou Benedict Cumberbatch,… Des acteurs hors normes qui ont la chance d’être doublés par un comédien qui ne l’est pas moins.

Synchro : Pouvez-vous évoquer l’étincelle qui a allumé la flamme de la comédie ?

JC : Mon père, Christian Covillault, était graphiste et illustrateur. Il a fait plein de choses différentes que ce soit pour la pub ou le cinéma, … Quand j’étais petit, il réalisait des affiches de cinéma, notamment pour le distributeur René Chateau. « La panthère noire » de René Chateau c’est lui. Les affiches des films de Bruce Lee, c’est encore lui. Il a réalisé également la plupart des affiches des films de Belmondo comme Flic ou voyou (1979), Le Professionnel (1981), …

J’ai donc grandi dans l’amour du cinéma, des livres et de la musique. Mon père était un passionné du septième art et m’emmenait au cinéma au moins une fois par semaine depuis tout petit. Mon tout premier film, je devais avoir deux ans et demi, et c’était une reprise de 20 000 lieues sous les mers (1954). Mais le premier film dont je me souviens vraiment, c’est L’Empire contre-attaque (1980) que j’ai pris évidemment en pleine tronche. Je suis devenu un fan de Star Wars et de science-fiction en général.

Vous devez être abonné pour lire l'article. Pas encore inscrit ?

S'abonner

Tags:

Pelicula

A modern theme for the film industry & video production